

Poète, journaliste, écrivain, j'ai eu très tôt la facétie des pseudos.
Mieux que Janus, j'avais inventé un personnage d'écrivain écrivant tout à la fois des romans à l'eau de rose signant Nicolas de Bourbon, des polars à la Chandler avec un pseudo à prononcer à la mode US, Nick Bourbon, et enfin des ouvrages ambitieux sous son propre nom Nicolas Bourbon.
Ce Nicolas Bourbon, je pensai qu'il me servirait d'identité poétique… mais quand je lui accolai de Visky, Nicolas Bourbon de Visky me parut avoir de trop forts relents…
Apollonien et apollinarien, j'optai finalement pour Nicolas Guillaume.
L'histoire se serait finie là si, un jour, ouvrant un livre sur la belle cordière, Louise Labbé, au hasard, je tombai pile sur un poème en latin dédié à une Bella Rubella et signé… Nicolas Bourbon, poète latiniste de la Renaissance.
Et depuis, je mène des recherches sur Nicolas Bourbon, Hans Holbein, Les Ambassadeurs, les Dinteville de Polisy…
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