un peu de poésie dans un monde de brutes

Borboniensos est inspirée par Borvo,dieu gaulois, tantôt Apollon tantôt
Mars chez nos Celtes
il a donné son nom aux Bourbon et au Bourbonnais Sa sœur s'appelle Damona, c'est la dive, la déesse, la divonne, la Vouivre… Borvo est devenu Nicolas Bourbon, Nick Bourbon, Nicolas Guillot, Nikolaus Borvo, Nick Borvo, Nicolas Borvo, Nicolaï Borvo, Nicolas Bourbon, bref… il est devenu Nicolas Guillaume

mercredi 29 septembre 2010

vendredi 11 décembre 2009

Back to the Speed


merveille, un Speed en français est créé
j'y suis depuis mardi 8 décembre, je crois (non, en fait, j'ai eu le message le mercredi 9)
quand je suis arrivé, le 1er était à 380 pts
là, on démarre vraiment à armes égales
c'est Noël avant l'heure !
taïaut !!!!

mercredi 2 décembre 2009

Ma My

Je me suis bien amusé sur le speed server… mais tout a une fin.
Quand j'y suis arrivé, le 1er avait 35.000 points, j'étais au-delà des 20.000èmes. Je suis arrivé à être dans les 100 premiers (58ème au mieux) et, venant de trouver du boulot, je n'avais plus le temps de m'en occuper (je dépensais 8.000 vignes par heure !).
Il étais temps de passer à autre chose et donc me voilà sur My depuis le 28 novembre.
Ah, c'est pas le speed server, c'est plutôt le serveur plan-plan… ce qui tombe bien vu le contexte.
Quand je me suis pointé, le 1er avait 55.000 points (il mène avec un collègue de the End, ça ne s'invente pas).
Place à de nouvelles aventures…

vendredi 20 novembre 2009

Not too bad : my score at ten days of the speed server

Mon Alliance, My League BRVB sur le Speed Server Ikariam



At ten days of the end of the speed server, I ever miss them.
And Spirous, my vietcong bro from Ho Chi Minh Ville, has ever gone away…

samedi 12 septembre 2009

A Sat-ima Réponse à quelque alliance couarde : Les Assis d'Arthur Rimbauud



Six joueurs plus grands et plus puissants que moi, regroupés dans une alliance que nous appellerons Sat-ima pour ne pas trop leur faire honte, pleurnichaient que j'eus attaqué l'un et que je me défendis contre un autre avec le soutien d'un voisin ami. Ce ne sont que des Assis, comme disait Rimbaud.


Les Assis

Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ;

Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S'entrelacent pour les matins et pour les soirs !

Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leur peau
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux du crapaud.

Et les Sièges leur ont des bontés : culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ;
L'âme des vieux soleils s'allume emmaillotée
Dans ces tresses d'épis où fermentaient les grains.

Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes,
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S'écoutent clapoter des barcarolles tristes,
Et leurs caboches vont dans des roulis d'amour.

- Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage...
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés.

Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors,
Et leurs boutons d'habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l'oeil du fond des corridors !

Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez pris dans un atroce entonnoir.

Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales,
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever
Et, de l'aurore au soir, des grappes d'amygdales
Sous leurs mentons chétifs s'agitent à crever.

Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières,
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;

Des fleurs d'encre crachant des pollens en virgule
Les bercent, le long des calices accroupis
Tels qu'au fil des glaïeuls le vol des libellules
- Et leur membre s'agace à des barbes d'épis.

Arthur RIMBAUD, Poésies 1870-1871

vendredi 11 septembre 2009

la Bella Rubella avant Damona - nicolas bourbon nicolas guillaume nikolaus borvo nick borvo nicolas de bourbon nick bourbon, etc.



Poète, journaliste, écrivain, j'ai eu très tôt la facétie des pseudos.
Mieux que Janus, j'avais inventé un personnage d'écrivain écrivant tout à la fois des romans à l'eau de rose signant Nicolas de Bourbon, des polars à la Chandler avec un pseudo à prononcer à la mode US, Nick Bourbon, et enfin des ouvrages ambitieux sous son propre nom Nicolas Bourbon.
Ce Nicolas Bourbon, je pensai qu'il me servirait d'identité poétique… mais quand je lui accolai de Visky, Nicolas Bourbon de Visky me parut avoir de trop forts relents…
Apollonien et apollinarien, j'optai finalement pour Nicolas Guillaume.
L'histoire se serait finie là si, un jour, ouvrant un livre sur la belle cordière, Louise Labbé, au hasard, je tombai pile sur un poème en latin dédié à une Bella Rubella et signé… Nicolas Bourbon, poète latiniste de la Renaissance.
Et depuis, je mène des recherches sur Nicolas Bourbon, Hans Holbein, Les Ambassadeurs, les Dinteville de Polisy…